Mercredi 23 septembre débutaient les festivités organisées à l’occasion du vingtième anniversaire de la librairie du Québec, à Paris.
La rentrée BD 2015
Le jury, présidé cette année par Philippe Geluck, a dévoilé le résultat de sa dernière délibération: 10 albums sont désormais en lice pour le prix Landerneau BD 2015 qui sera remis le 13 octobre.
Le lauréat de cette nouvelle édition sera proclamé le mardi 13 octobre prochain.
Pourquoi la passion des trains à vapeur ?
Dès son origine, l’AJECTA a fait de la remise en état de marche de sa collection une priorité. Pas de la totalité, bien sur, mais au mieux, selon ses possibilités.
Plusieurs fois par an, un train, le plus souvent au départ de Paris, emmène son lot de voyageurs vers des destinations proches ou lointaines. Quelques exemples ? Continuer la lecture de Pourquoi la passion des trains à vapeur ?
589 romans en librairie pour cette rentrée littéraire et parmi ceux-là, «La Fête des mères» de Jacques Bauchot.
Le discours sur la rentrée littéraire a parfois des allures de publicité pour supermarchés. On parle chiffres, promotions, comparatifs et ventes. Il y a les têtes de gondole, ces écrivains dont on compte bien que les livres fassent le buzz (de Christine Angot à Simon Liberati) et dont on charge les rayons. Les produits de saison (le nouvel Amélie Nothomb…) et puis ceux dont on imagine que, peu ou prou, ils se trouveront en lice pour la distribution des prix (Goncourt d’abord s’entend).
589 romans en tout sont recensés cette année. Moins que l’an dernier (607) et bien moins qu’en 2006 (683). Tant qu’à parler chiffres, on peut retenir 68 premiers romans. De nouveaux textes pointant le bout de leur nez au milieu de cette foire aux livres. C’est si fragile un premier roman. Courageux comme un pas en avant. Et ça raconte, toujours, une vocation d’écrivain.« Les écrivains, lit-on justement dans la Fête des mères, le (premier) roman de Jacques Bauchot, sont les êtres les plus malheureux du monde, les mains toujours propres quoi qu’ils écrivent… »
Voilà d’emblée un texte remarquable qui parle d’enfance et de cauchemars, de révolte et d’aptitude au bonheur. Continuer la lecture de 589 romans en librairie pour cette rentrée littéraire et parmi ceux-là, «La Fête des mères» de Jacques Bauchot.
AVEC LE NUMÉRIQUE, LES ÉCRIVAINS Y LAISSENT DES PLUMES
Les Editions Winioux
Où l’on apprend l’origine du mot Winioux et où les deux protagonistes montrent qu’elles ont plus d’un tour dans leur sac
A l’origine, Winioux était le jeu de deux copines : Marion et Rafa
En combinant les lettres de leurs deux noms de famille, elles avaient inventé ce nouveau mot. Qui était Winioux ne mangeait pas de fromage, fumait de la banane séchée et adorait les frites. Qui était Winioux rêvait d’une île secrète que l’on ne voyait pas de l’extérieur, que l’on pouvait atteindre par un pont levis géant. Pour déclencher le mécanisme, il fallait prendre la clef, derrière le compteur électrique et ouvrir le coffre planqué sous une latte du plancher, dans lequel il y avait leur carnet secret (rempli d’observations sur les garçons, dont la clef était cachée dans la cabane à oiseaux qu’il fallait ouvrir avec un clou que l’on pouvait trouver dans le garage), un paquet de Stuvesant Light emprunté à la mère de Marion, une clef (qui permettait d’ouvrir la parabole invisible de l’extérieur) et la carte-mère du pont levis.
Ibère bonne presse
Depuis dix ans, la presse indé espagnole multiplie les magazines monothématiques, novateurs dans la forme et sur le fond. Revue de styles.
Le musée du Louvre, d’Orsay et le château de Versailles vont rester ouverts 7 jours sur 7
François Hollande a annoncé ce lundi 7 septembre l’ouverture des musées du Louvre, d’Orsay et de Versailles 7 jours sur 7 « dès cet automne », afin d’accueillir des groupes d’élèves le lundi ou le mardi, leurs jours de fermeture jusqu’à présent. Le projet avait d’ailleurs déjà été évoqué il y a un an.

Nous venons en amis
Dix ans après son mémorable Cauchemar de Darwin, sur les ravages de la mondialisation en Tanzanie, Hubert Sauper revient avec un nouveau documentaire et les mêmes obsessions, la même rage.
Voyage au Soudan, cette fois, pays déchiré, divisé en deux nations ennemies. Le cinéaste en a survolé les forêts et les décharges, les villages misérables et les raffineries gigantesques, dans un petit avion qu’il a bricolé lui-même. Chaque escale dessine une carte du néocolonialisme. Au nom de l’aide au développement, Chinois et Américains polluent et exproprient.
Au nom de l’humanitaire, des évangélistes texans pratiquent un prosélytisme entre paternalisme et propagande.

Bruxelles, carrefour de la création
Non à l’art contemporain. Ensemble nous pouvons l’arrêter », proclame une banderole brandie par des (faux) manifestants photographiés par Patrick Guns, qui trône dans la vitrine de l’éditeur Anima Ludens, installé rue Saint-Georges (vous savez, celui qui terrassa le dragon), à Bruxelles.
A voir l’exposition…